Intermédiés N°3 – Analyse et commentaires de Jean-Pierre Bonafé-Schmitt
Retrouvez l’analyse et les commentaires de Jean-Pierre Bonafé-Schmitt, chercheur au sein du Groupe d’Étude Médiation, qui conclut :
« un numéro à lire et à diffuser car ce type de revue est une denrée assez rare dans le paysage français de la médiation ».
« Après la médiation scolaire, la médiation en entreprise, le dossier du numéro 3 d’intermédiés est consacré à la question des relations de la justice avec les modes amiables. Il est vrai que la médiation ne constitue qu’une partie des modes amiables et qu’il existe, comme le rappelle le sommaire, la conciliation, l’arbitrage et les nouvelles procédures collaboratives. Mais au sein de ce monde des « modes amiables », on ne peut pas dire que ce soit « la grande attente cordiale », car il existe une véritable « guerre de frontières » entre la conciliation et la médiation comme en témoigne l’entretien avec Michèle Guillaume-Hofnung qui déclare, « On condamne la médiation à court terme en ne la distinguant pas de la conciliation » (p.21). Il est vrai que le contrôle de ces modes amiables fait l’objet d’un enjeu entre les différents acteurs de la gestion des conflits, que ce soient les magistrats, les avocats ou les médiateurs.
Ce débat n’est pas nouveau, comme le souligne, l’excellent article sur l’histoire de la médiation de J-E Grésy, F. Duret-Salzer et C. Kuri, qui rappellent que dans le passé, il y avait des moyenneurs, des apaiseurs, des réconciliateurs… Lire la suite
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